Le vent jette aux carreaux lourdes gouttes rebelles;
Des lettres tu relis, qu'a rongées le temps cruel
Et tu revois ainsi toute la vie passée.
Tu fais passer le temps avec des bagatelles,
Tu ne veux pas qu'on frappe a ta porte fermée;
Mais combien il est doux, oubliant la geleé,
Ou'on rêve près du feu, quand la tête chancelle.
Et je médite ainsi, et mon esprit se penche
Vers la fée Dochia des légendes d'antan;
Et le brouillard autour s'amasse en avalanche;
Mais tout d'un coup j'entends la jupe au son d'argent,
Un tendre pas posé à peine sur les planches...
Et puis deux froides mains couvrent mes yeux ardents.